The Long Knives de Irvine WELSH

The Long Knives ()

Irvine WELSH - Crime Près de 15 ans après, Irvine WELSH revient avec son inspecteur de choc Ray Lennox.

Intrigue: Ritchie Gulliver, un député populiste est retrouvé mort, saigné à blanc et castré. Ses ennemis font légions, surtout parmi la communauté LGBT, mais pour l'inspecteur Ray Lennox, cela lui rappelle une affaire qui a fait peu de bruit: celle d'un fils d'un haut dignitaire qu'ont avait essayé d'émasculer.
Au fur et à mesure de son enquête, Ray Lennox est persuadé que les affaires sont liées et tout se complique quand son neveu, en passe de devenir transgenre, vient à disparaitre, et que dans le même temps, un autre forte personnalité homophobe est assassinée avec ses attributs mis en trophée dans les rues d'Edinbourg.

Ces castrations vengeresses semblent bien liées et les morts se rapprochent du cercle intime de l'inspecteur. Serait-il également dans la ligne de mire dans ces vengeurs masqués aux couteaux transchants?

Ma note: ma note
Remarque: lu en anglais
Ma critique:...



J'avais dévoré le précédent polar d'Irvine Welsh avec son "Crime", qui mettait en scène le même inspecteur. Ayant participé à l'adaptation de la mise en série de ce polar, l'auteur écossais est revenu son héros accroc aux drogues et aux sensations fortes, en cherche de rédemption et des coupables qui l'ont violenté dans sa jeunesse. Le livre commence à peine quelques semaines là où avait terminé "Crime", de retour sur Edinbourg.

Nettement plus serein et sevré, on croit que le héros va revenir dans le droit chemin mais il n'en est rien: l'univers de stupre du créateur de "Trainspotting" est réellement sa marque de fabrique: le flic replonge dans les affres de l'alcool et la drogue pour notre plus grand plaisir de lecteur. Toutefois, sa descente aux enfers est très bordéliques, avec une multitude de personnages secondaires venant brouiller les pistes.
Seul les quelques bribes de flashback sur le passé du tueur émasculeur, nous tient en haleine et nous fait continuer dans ce dédale policier qui va et qui vient entre Edinbourg et Londres. Il y a certes l'apparition amusante de Sick-Boy (le héros peroxydé de la saga Trainspotting) en tant qu'éventuel suspect et un débat moralisateur passé au vitriol sur les femmes au pouvoir et sur la lutte de la communauté de LGBT, on s'ennuie ferme. Irvine Weslh manque de mordant et de suspens pour nous tenir en haleine.
Dommage

Références


Découvrir d'autres livres et auteurs?