The Night Fire de Michael CONNELLY

The Night Fire ()

Michael CONNELLY - The Night FireMichale CONNELLY continue de faire vivre à tambour battant les aventures de son inspecteur fétiche, Harry Bosch, avec l'aide de sa belle de nuit, Renée Ballard.

Intrigue: Le mentor d'Harry Bosch vient de mourrir des suites d'une longue maladie et il lui laisse le dossier d'un cold-case sous les bras vieille de 30 ans, celle d'un jeune homme abattu dans une rue d'un quartier noir de Los Angeles. Il demande aide à Renée Ballard pour retrouver trace des témoins. L'inspectrice enquête quant à elle sur le meurtre d'un jeune SDF brulé dans sa tente.
Dans le même temps, l'avocat Mickey Haller demande de l'aide à Harry Bosch pour disculper un schizophrène d'un meurtre d'un juge. Cette troisième enquête va compliquer les relations de l'inspecteur Bosch, le faisant passé pour un défendeur d'assassin...

Remarque: lu en anglais
Ma note: ma note
Ma critique:...



Michael CONNELLY reunie ses 3 personnages principaux, à savoir Harry Bosch, Renée Ballard et Mickey Haller. Même s'ils ne travaillent pas tous ensemble, Michael Connelly tisse sa toile de sa saga "Bosch" et permet ainsi de donner sufisemment de matière à son inspecteur censé être à la retraite et nous délivre un polar-billard à 3 bandes.

3 enquêtes pour un polar

Comme à son habitude, l'auteur américain mélange plusieurs intrigues dans le fil de ses polars, pour montrer que ses inspecteurs n'ont jamais qu'une seule enquête à résoudre. Là, il y a 3 grosses enquêtes à résoudre.

  • Celle du cold-case de 30 ans que le mentor d'Harry n'a pas pu (ou voulu) bouclé.
  • Celle du jeune SDF brulé à mort dans sa tente.
  • Celle du juge assassiné, dont le schizophrène est vite innocenté.
  • Ces trois enquêtes sont menés avec brio et une assez grande célérité et on regrette un peu qu'il ne développe pas plus (405 pages) son polar au lieu d'expédier de manière très efficace (il faut le reconnaître) la résolution des 3 affaires.

Un polar fast-food

Alors qu'Harry Bosch est à la retraite et pourrait lui laisser le temps; l'auteur américain déroule les affaire à un rythme rapide, afin de maintenir en haleine son lecteur. Certes, Renée enquête la nuit, et Harry le jour, ce qui permet de faire avancer plus vite les enquêtes. Mais quand même, c'est un comme s'ils enchainaient les 3/8 à eux deux pour accélerer la résolution des crimes.

Surtout que là, il y a 3 crimes majeurs, avec la part de zone d'ombre et de complication temporelle et administrative. L'écrivain expédie cela de manière bien trop rapide pour, d'une part boucler la première affaire, et d'autre part, pour monter en épingles les deux autres.

Une fin et une digestion un peu trop rapide

Les 50 dernières pages du livre sont un vrai "page-turner", les résolutions du meurtre du jeune SDF et du juge sont menées à tambour battant; voire même un peu trop vite. Alors que Michael Connelly avait tout étoffer et mettre plus de suspense dans la résolution finale des 2 affaires, voilà qu'il nous dévoile une conclusion très américaine, un peu trop vite expédiée à coup de flingues. Même si j'ai adoré et dévoré ces 50 dernières pages, je suis resté sur ma faim et peu déçu de cette fin bien trop facile.

Michael CONNELLY est devenu un écrivain de "romans de gare", ou plutôt de "romans d'aéroport", faits pour les hommes pressés qui veulent se rassurer dans la continuité des aventures d'Harry Bosch.
Espérons que son prochain livre, avec le retour du journaliste Jack McEvoy ("le poète") dans Fair Warning (à paraitre au printemps 2020), soit l'occasion pour l'auteur de refaire un grand livre, avec une histoire bien construite, une fin haletante et un peu plus que ces 400 pages écrites en gros caractères.


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