The Overlook (2007)
Voici le tout dernier Connelly, pas encore paru en France, qui sortira certainement pour ce noël, vu la maigreur du roman (220 pages).Résumé: Après son retour dans les affaires au département des affaires non résolues, Harry Bosch revient à la section criminelle. Et dès sa première enquête, le voici imbrigué dans une affaire où le FBI veut avoir son dernier mot.
EN effet, un médecin traitant le cancer, et ayant ainsi accès à du matériel radio-actifs pour les chimiothérapie, est retrouvé mort sur les hauteurs de Mulholland Drive, abattu de 2 balles dans la tête, et une valise pleine de matériel sensible qui a disparu.
<Ma critique: Initialement paru sous forme d'épisodes dans le "New York Times Sunday Magazine", "The Overlook" a été un peu plus étoffé pour cette version livre, avec l'apparition de nouveaux personnages et d'intrigues parallèles. Ce roman a donc l'air plus d'une nouvelle qui se lit à toute vitesse et je me suis d'ailleurs surpris à lire plus vite que mon ombre pour découvrir les nouvelles aventure de mon détective préféré: Hieronymus Bosch. En effet, j'ai dévoré ce livre en moins de 48H. Record battu!
Quelle joie de retrouver Harry Bosch et sa tenacité légendaire à mener ses enquêtes jusqu'au bout, contre vents et marées.
Là, il fait face à des contraintes très variées. Tout d'abord, il est enfin dans le service qu'il attendait tant: celui des affaires criminelles, où il doit prendre de nouvelles habitudes, et un nouveau partenaire, un jeune détective, qu'il trouve un peu trop gentil à son goût. Ensuite, l'enquête sur laquelle ils travaillent implique rapidement l'intervention FBI, et notemment de Rachel Walling, qui est à la recherche de matériel radio-actif médical volé dans un hopital. Enfin, du fait que cette histoire prend vite des allures de menaces terroristes sur la ville, tous les gros poissons de la Police de Los Angeles veulent s'en mêler, et surtout écarter Harry Bosch de faire convenablement son travail.
L'intrigue est donc assez bien menée, avec cette forte dose de menace terroriste et de sous-jacents politiques que Bosch déteste. Et on parcours les pages à toute vitesse, à la recherche de ce qui ne va pas dans l'enquête, et déterminer qui sont les tueurs du médecin oncologiste.
Malgré toute la qualité du livre, ce n'est pas le meilleur des Bosch. Michael Connelly est allé droit à l'essentiel et on survole un peu trop vite l'intrigue. C'est donc plus un livre de vacances, un livre de transition vers quelque chose de plus sombre, plus Harry Boschien. Et comme je le disais dans ma précédente critique d'Echo Park le mois dernier, il est grand temps de tuer Harry Bosch. Et je crois que là, Michael Connelly a trouvé le mal qui va ronger Harry Bosch.
Vivement le prochain!!
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