As good as dead de Mark BILLINGHAM

As good as dead (2012)

Mark BILLINGHAM

Résumé:
Helen Weeks, vient de reprendre ses fonctions à la police à Londres après son congés de maternité et la perte de son compagnon. Comme chaque matin, elle achète son journal chez le libraire au coin de la rue. Mais cette petite routine anodine va tourner court. Alors qu'elle s'apprête de payer, un homme pointe son arme sur elle, ferme le rideau de fer de la boutique et prend en otage les 2 clients de la boutique...
Les motivations du preneur d'otage ne sont ni politiques, ni pécunières. Désespéré depuis le suicide de son fils, il n'a qu'une seule revendication: que l'inspecteur Tom Thorne trouve la vérité sur la mort de son fils.

Alors qu'Helen Weeks lutte pour que tout le monde garde son calme dans la boutique, Tom Thorne court après un semblant de vérité et découvre les traces d'un tueur, mais aussi de cruelles vérités qui ne vont certainement pas calmer le preneur d'otages...

Ma note: ma note

Remarque: lu en anglais



Ma Critique:
Voici donc un nouvel épisode de la saga Tom Thorne, qui met également en scène l'héroïne Helen Weeks, que l'on avait découvert dans le très bon "In The Dark", et il ne serait pas étonnant que dans le prochain épisode qu'on les retrouve ensemble, puisqu'elle est une jeune veuve, et lui tout juste séparé...
Que voulez-vous, les polars de nos jours suivent une tendance mercantile de développer des spin-offs et des livres à lire dans un certain ordre, c'est un peu dommage quand nous avons un auteur qui mérite d'être nettement plus connu.

Malgré cet aspect de suite, ce polar peut se lire sans besoin de connaître les précédents livres de Mark Billingham. En effet, l'action se déroule sur une très courte durée (moins de 3 jours) et peu de personnages, laissant peu d'atermoiements et de doute à l'inspecteur. Ce "As good as dead" va donc très vite et on ne s'ennuie pas une seconde.
L'intrigue se débobine avec délice et la psychologie du preneur d'otage assez bien vue, avec ce voile d'orgueil qui lui cache une partie de la vérité sur son fils.

Mark Billingham démontre une fois de plus son talent de raconteur d'histoires, et arrive à mettre en scène son fameux inspecteur dans un nouveau style, plus direct et sans que cela soit tiré par les cheveux.
Au final, il n'y a que le mobile final du crime qui laisse un petit goût d'inachevé, qui sonne après coup un peu trop téléphoné. Mais bon, on ne va pas faire la fine bouche après un si bon polar.

Quelques liens:


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