Surnommée comme "l'Elena Ferrante espagnole", Carmen Mola est en fait un pseudonyme, derrière lequel se cache 3 écrivains espagnols: Jorge Díaz, Agustín Martínez et Antonio Santos Mercero.
Scénaristes pour la télévision espagnole, ils se sont lancés dans l'écriture à 3 mains en inventant le personnage de l'inspectrice "Elena Blanco", et de sa créatrice: Carmen Mola, supposée professeure de Mathématique à Madrid. Tardant à dévoiler leurs véritables identités, cela a fini par défrayer la chronique suite à l'ajout de leur premier livre à la sélection "d'œuvres féministes" de l'Institut pour les femmes présidée par l'écrivaine féministe Beatriz Gimeno.
Les 3 écrivains scénariste ne pouvaient rêver d'un meilleur buzz pour la promotion de leur héroîne: l'inspectrice Elena Blanco.
Recompenses:
Prix Planeta 2021 pour La Bestia
Mon Avis:
Grâce à Carmen Mola, je me suis remis à l'Espagnol en lisatn dans la lanque de Cervantes ses premiers livres. La saga "Elena Blanco" est assez percutante et d'une violence très visuelle. Les 3 scénaristes ne jouent pas d'effets de manches et gardent une pression constante sur l'histoire, sans abuser d'effets de tiroirs. Très facile à lire, à part la Bestia qui nécessite un vocabulaire nettement plus litérraire.
Informations éditeur: publié en 2020 Editions: Alfaguara Nb pages: 392
Titre français: Pas encore édité
Lu: en espagnol
Intrigue: Chesca, la collègue d'Elena Blanco, chasse ses démons intérieurs et se retrouvent dans les griffes d'une famille dégénérée.
L'ennui, c'est que personne ne sait où elle se trouve et qu'elle a disparu. Au bout de quelques jours, cela ne fait plus de doute et seule Elena et son équipe pourront la sauver, s'il n'est pas encore trop tard.
Mon avis: Troisième volet de la trilogie et la plus captivante dans tous les sens du terme, comme vous pouvez le lire dans ma critique du livre.
La red púrpura (2019)7/10
Informations éditeur: publié en 2019 Editions: Alfaguara Nb pages: 432
Titre français: Le réseau pourpre
Lu: en espagnol
Intrigue: Lors de la précédente enquête, Elena Blanco a découvert un stock de snuff-movies, dans un desquels elle croit reconnaitre son fils, disparu il y a près de 10 ans de cela.
Cette piste la conduit dans le dark-web dans un réseau de snuff-movie.
Mais la preuve de vie de son fils pourrait être un parefeu psychologique, pouvant tromper la vigilance et l'acuité d'Elena Blanco sur la résolution de son enquête...
Mon avis: Plus spectaculaire et sensationnel que la première enquête, la chasse de cet infâme réseau est passionnant, comme vous pouvez le découvrir en lisant ma critique du livre.
Las Madres (2022)6/10
Informations éditeur: publié en 2022 Editions: Alfaguara Nb pages: 464
Titre français: pas encore édité
Lu: pas encore lu
Intrigue: La police découvre un junkie éventré avec un fœtus en son sein. Une nouvelle enquête pour l'équipe d'Elena Blanco, qui vont les mener là où ils ne pensaient pas: leur passé.
Mon avis: Cousu de fil d'or et de fil de chirurgie por cette nouvelle enquête, comme je l'indique dans ma chronique de ce polar.
La novia gitana (2018)6/10
Informations éditeur: publié en 2018 Editions: Alfaguara Nb pages: 408
Titre français: La fiancée gitane
Lu: en espagnol
Intrigue: Elena Blanco enquête sur le meutre macabre d'une jeune fiancée gitane, retrouvée morte dans sa robe de mariée et le cerveau en parti dévoré par des vers.
Mon avis: Première enquête de la trilogie "La Fiancée Gitane" menée par Elena Blanco.
Intriguant et dérangeant, comme vous pouvez le constater en lisant ma critique du livre.
La Bestia (2021)5/10
Informations éditeur: publié en 2021 Editions: Alfaguara Nb pages: 544
Titre français: La Bestia
Lu: en espagnol
Intrigue: Dans le Madrid de 1834, il n'y fait pas bon vivre. Le cholera ravage la population, et une bête ignoble s'attaque aux jeunes filles…
Un journaliste enquête...
Mon avis: Plus difficile à lire que la trilogie "Elana Blanco" du fait de l'aspect historique. Une oeuvre complexe, avec différents niveaux de lecture, comme je l'indique dans ma chronique du livre.
Les seuls gens qui existent pour moi sont les déments, ceux qui ont la démence de vivre, la démence de discourir, la démence d'être sauvés, qui veulent jouir de tout dans un seul instant… - Jack Kerouac