Un de mes films cultes:

Les gardiens de la galaxie




Note des acteurs principaux: 8/10
Note des acteurs secondaires: 7/10
Note du scenario: 8/10
Note de la photographie: 8/10
Note du montage et de la realisation: 8/10
Note de la musique et de la sonorisation: 8/10

(2014) de James Gunn 9/10 

Synopsis:
Peter Quill, alias Starlord, est un aventurier traqué par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un mystérieux globe convoité par le puissant Ronan, dont les agissements menacent l'univers tout entier.
Pour survivre et sauver le monde, il conclut une alliance fragile avec quatre aliens disparates: Rocket, un raton laveur fin tireur, Groot, un humanoïde semblable à un arbre, l’énigmatique et mortelle Gamora, et Drax le Destructeur, qui ne rêve que de vengeance.

Genre:
Super-héros décalés
Scene:
L'évasion de la prison
Distribution:
    • Acteurs:
      • Chris Pratt - Peter Quill / Starlord
      • Zoe Saldana - Gamora
      • Dave Bautista - Drax
      • Bradley Cooper - Rocket (voix)
      • Vin Diesel - Groot (voix)
      • Lee Pace - Ronan
      • Michael Rooker - Yondu Udonta
      • Djimon Hounsou - Korath
      • John C. Reilly - Corpsman Dey
      • Glenn Close - Nova Prime
      • Benicio Del Toro - le Collectionneur
      • Gregg Henry - Grand-père
    • Distribution:
      • Produit par: Kevin Feige
      • Sortie le: 13/08/2014
      • Distribué par: Marvel Studios / Walt Disney
      • Pays d'origine: USA (Guardians of the Galaxy)
    • Autres informations:
      • Durée: 2h01
      • Scénario de: James Gunn, Nicole Perlman, d'après la bande dessinée Marvel du même nom, créée par Dan Abnett et Andy Lanning
      • Musique de: Tyler Bates, avec les chansons de 10CC, David Bowie, Jackson 5, Marvin Gaye, etc.
Site Web:
Lien ImdB:
Critique:

Les gardiens de la galaxie ont été ma surprise de la décennie et le rappel de mla définition même de l'innovation: savoir faire du neuf avec du vieux, du vieux qui n'avait pas marché à l'époque. Avant 2014, je n'avais jamais entendu parler de ces héros et j'avoue avoir été surpris en 2014 d'apprendre que Marvel les mettait en avant, comme leur meilleur Blockbuster. Et c'est à mes yeux le meilleur film de super-héros de la décennie 2010.

Vers une saturation des films de super-héros

Il faut dire que cette décennie (2010/2020) aura été surtout marqué par l'omniprésence des supers-héros et des sagas. Entre le studio Marvel qui a eu la juteuse idée d'associer ses super-héros dans des délires apocalyptiques, DC Comics de nous empifrer d'énièmes remakes (à quand le remake annuel des Spiderman?!?), on peut se demander si nous ne sommes pas arrivés à saturation. Ces deviennent d'un point de vue scénaristique des clichés où seuls les effets spéciaux (avec l'apparition de trucs impensables) ont leur mot à dire.
D'autant plus qu'en face de tout ce cirque d'effets spéciaux, Hollywood nous offre des sagas Labyrinto-debilito-survival à tout va, faits pour l'ado décérébré... Que reste-t-il comme blockbuster de qualité, d'innovants et tout public... Certains me diront Star Wars, certes, Rogue One était d'une qualité magistrale mais quand on voit la bouse de Han Solo (LE personnage de la saga Star Wars, celui qu'on ne pouvait pas louper), on se demande vraiment si Hollywood n'est pas en train de se mordre sa grasse queue, et se la mettre jusqu'à la lie.

Les gardiens du temple

Parmi tous ces films et sagas de héros récurrents, s'il ne fallait retenir qu'une troupe, c'est bien celles des gardiens de la Galaxie qui apporte un vent de fraîcheur, d'humour, de science-fiction et surtout du GRAND SPECTACLE, et ce pour toute la famille, avent différentes clés de lecture, ce qui a le don de flatter au minimum l'intelligence du spectateur, ce qui est de plus en plus rare avec Hollywood.
Au lieu de mettre le pathos avant le combat final pour rappeler la valeur des héros, James Gunn a pris l'audace de le mettre dès le début pour ainsi le mettre de côté au plus vite et surtout tenir un rythme fun et déluré tout le long du film. On ressent bien que le réalisateur est un enfant du cinéma et qu'il s'est inspiré de plein de grands films de science-fiction et du cinéma d'action de son enfance.

Nourris à Shrek et à Star Wars

La sélection des personnages et de leur tessiture psychologique s'inspire de 2 films que James Gunn doit avoir comme référence culte: la première saga Star Wars et celle de Shrek. On y retrouve les mêmes types de personnages à la fois décalés et sérieux, qui rechignent de faire de se mettre trop en avant, pour rester au service des autres.
Décalé, le personnage de Starlord offre au réalisateur et à ses scénaristes tous les contre-pieds possibles. Peter Quill a l'âme du Geek et le côté nonchalant d'un Han Solo. Il pense différemment: c'est un enfant de Hippie qui n'a que 3 idée en tête: Fun, Sex & Rock'n'roll. 3 attitudes qui vont à merveille avec les 3 mots de Groot et ces fameux et hilarants "je s'appelle Groot", faisant écho aux borborygmes de Chewbacca.
Ajoutez-y l'âne savant de Rocket, qui a la tchate de l'âne de Shrek, et surtout une intelligence hors du commun, et un malin plaisir moqueur. Gamora a la couleur et le sérieux de Princesse Fiona et l'esprit calculateur de Princesse Leïa. Reste Drax, le monsieur Muscle très premier degré, qui ne comprend ce qu'est l'humour et qui me rappelle plus le personnage de Barracuda de "l'Agence tout Risque"...

Une équipe plus humaine et décalée

A eux tous, ils incarnent toutes les qualités nécessaires aux super-héros, et toutes les faiblesses de l'âme humaine. Ils portent en eux cette ambivalence et les scénaristes ent font un atout. La force du film tient dans l'humour et les échanges semi-conflictuels entre chacun des héros. Ils se cherchent, se trouvent, s'apprennent à se respecter et à s'apprécier. Leurs facéties apportent un décalage lors des scènes de combats face aux méchants. A part peut-être Iron-Man, aucun autre héros Marvel a cet humour loufoque et cette volonté de se faire-plaisir avant sauver le monde. Et puis comme ces personnages sont pleins de défauts, et que la force sur-humaine et l’invincibilité ne sont pas leurs points forts, ils apportent une dimension nettement plus humaine. On se sent plus proche d'eux. Et puis cerise sur le gâteau, ils savent nous surprendre, en offrant des contre-pieds là où on ne les attends pas (comme le moonwalk au moment fatidique). Derrière cet aspect loufoque, totalement geek, il y a du génie!

L'essence du film culte et l'efficacité du Blockbuster

Avec cette approche décalée, "borderline" comme dirait les ricains, et un humour irrévérencieux, James Gunn a pris tous les ingrédients cinématographiques et scénaristiques pour rendre Les gardiens de la galaxie comme un film culte, tout en sachant que cela serait un blockbuster. Il a réussi de répondre à cet antagonisme: rester Geek et devenir populaire. C'est de loin le meilleur film Marvel, celui qui ne se prend pas au sérieux et qui au final, finira par sauver le monde, et ce grâce à leur humanité, et surtout pas leurs dons de super-héros.


Extrait: Bande annonce


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