FILTER
Crazy Eyes (2016) Ce crazy Eyes voit Richard Patrick revenir vers ses premières amours d'un rock industriel, très branchées synthés et rythmes syncopés. On retrouve sa verve de "Short Bus" et du "Pretty Hate Machine" de Nine Inch Nails (auquel il a participé). On retrouve cette approche électro venant amplifier la basse et les riffs de guitares et on se délecte de cette rythmique technoïde syncopée qui débarque ici et là (surtout sur l'excellent "City of blinding Riots"), mais également un son plus rèche, plus industriel, à la mode Ministry, comme sur "Mother E" ou sur "Head of Fire". Malgré ce retour aux sources, une noirceur nocive et malsaine se dégage et emporte tout sur son passage: la désillusion fait place à la rage et à la révolte. La voix de Richard est toujours aussi excellente, tout comme Trent Reznor, il a la capacité d'exprimer sa rage tout en susurrant ses refrains, mais là, il se lâche bien plus. Je regrette qu'il ait délaissé la chaleur de son chant à une froideur plus explosive, plus nocive et moins communicative.
Informations sur l'album:
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