Dernier album de nos simples esprits avant qu'ils ne prennent la grosse tête, c'est dommage qu'il manque à cet album le morceau "Don't you (forget about me)" mais le plaisir, la fougue et sont là.
Après un excellent "Sparkle in the Rain" mais assez difficile d'accès avec un son compact, la maison de disque du groupe décida de faire appel à des producteurs à la renommée internationale pour dynamiser le potentiel du groupe: cela sera d'abord Jimmy Iovine, puis Bob Clearmountain.
Le producteur américain sera d'ailleurs le catalyseur du groupe et trouva la formule magique. Les Simples Minds étaient à leur sommet. Leur recette assez simple: une intro avec un riff de basse assez hypnotique servant de trame au morceau, suivi de clavier ou guitare en opposition à ce rythme, puis la voix de Jim Kerr. Il ne manquait pus que l'apport d'oxygène pour aérer le tout et pour s'élever dans les airs, et en haut des charts!
Le groupe en profita même pour changer de recette, avec l'ajout de choristes mais aussi deux exceptions tonitruantes: "Ghostdancing" où c'est la guitare qui fait l'intro, et "Oh jungleland" où ce sont les claviers qui ouvrent…
Cela restera toutefois le dernier album où la construction musicale typique de nos simples d'esprits reste: avec le changement complet de la structure rythmique (bassiste et batteur), Simple Minds proposa un pop-rock plus standard mais de moins en moins bon.
Dommage!
Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue. - Albert Einstein