A peine 20 ans et une maîtrise à vous écoeurer de continuer de faire de la musique! Par chance, je n'ai jamais eu de patience pour pratiquer d'un seul instrument et seul le CD-Player, et maintenant la touche volume de mon smartphone a su satisfaire mon amour pour le rock. Pour ce premier album, Bothing But Thieves réalise un véritable coup de maitre. Mélodies rock, voix enflammée et aérienne, guitare rock sans trop en faire, une touche d'électro et un putain de feeling quand il faut hausser le ton, où laisser planer la mélodie: ces jeunes anglais on déjà vite compris en quoi est fait le rock.
Espérons que cet album ne soit pas un coup éphémère car la paire Conor Mason, au chant et Joseph Langridge-Brown à la guitare, nous offre un délicieux mélange de timbre qui fait le son et la marque du groupe.
N'ayons pas peur des comparaisons, mais ce jeune chanteur à la verve d'un Matt Bellamy, l'intelligence vocale d'un Thom Yorke, et la sensibilité d'un Jeff Buckley. Et à cet essence vocale, le jeune guitariste Joe Brown apporte cette substance charnelle d'un Jeff beck, d'une structure à la Andy Summers et d'un Steve Gossard. C'est surtout l'alchimie de la voix exceptionnelle du chanteur et de ses musiciens qui font tout pour l'élever.
La révélation de 2015, parti pour prendre la relève de Muse! La question qui demeure et qui a déjà tué bon nombre de groupes promis au succès mondial: comment se relève-t-on d'un album si parfait?
Réponse dans 2 ou 3 albums!
Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue. - Albert Einstein